Fiches par profil
L’Enquête Globale Transport a été réalisée entre 2009 et 2011 et pilotée par Île de France Mobilités en partenariat avec la DRIEA dans le cadre de l’Omnil. Ce sont 18 000 ménages (soit près de 43 000 personnes) qui ont répondu à un questionnaire détaillé sur leurs déplacements.
L’analyse des résultats de l’EGT 2010 met en évidence que la mobilité des Franciliens diffère selon leur profil (âge, sexe, activité, lieu de résidence, ...).
Des fiches thématiques par profil analysent ces différences de comportements.
Femmes et hommes : une mobilité qui reste différenciée
Cette fiche compare les comportements des Franciliennes et des Franciliens âgés de 18 à 64 ans, un jour ouvrable.
Entre hommes et femmes, les différences restent marquées :
- Les hommes sont de plus grands utilisateurs de la voiture et des deux roues-motorisés,
- Les femmes réalisent davantage de déplacements de proximité (à pied, en transports collectifs), sur de plus faibles distances et passent moins de temps à se déplacer.
Ces différences se retrouvent également dans les activités de la journée :
- 47% des déplacements des hommes correspondent à des motifs obligés (travail ou études),
- Les femmes sont moins souvent en activité ou travaillent plus souvent à temps partiel, elles réalisent plus de déplacements liés au quotidien du ménage (achats, affaires personnelles et surtout accompagnement).
Cependant les comportements évoluent et ont tendance à se rapprocher ...
Les Franciliens de 15-25 ans
Cette fiche présente les principaux résultats de l’EGT 2010 concernant la mobilité des Franciliens âgés de 15 à 25 ans en Île-de-France un jour ouvrable.
Les 15-25 ans constituent une classe d’âge hétérogène partagée entre les études, la recherche du premier emploi ou une activité professionnelle. Cette hétérogénéité se traduit par des chaînes d’activités différentes :
- Pour les jeunes actifs : 60% des déplacements sont en lien avec le travail,
- Pour les lycéens : 59% des déplacements sont réalisés entre le domicile et lieu d’études,
- Pour les étudiants : 45 % des leurs déplacements sont liés à des motifs dits obligés (travail et études).
Les pratiques modales des jeunes franciliens se différencient des générations précédentes :
- Ils réalisent 40% de leurs déplacements en transports collectifs
- Les deux tiers d’entre eux possède un abonnement aux transports collectifs (notamment la carte ImagineR),
- La possession du permis de conduire chez les 15-25 ans est en baisse depuis 20 ans.
Les déplacements des actifs
Cette fiche s’intéresse aux déplacements liés au travail, réalisés par les actifs franciliens.
Les déplacements liés au travail sont un élément structurant de la mobilité quotidienne. Même s’ils sont en baisse depuis 2001 (29% des déplacements en 2010), ils constituent plus de la moitié des déplacements chez les actifs occupés et sont prégnants à la fois en distance parcourue et en temps passé à se déplacer.
Un jour de semaine, 78% des actifs se déplacent pour aller travailler.
L’organisation de la journée diffère selon le temps passé à se rendre au travail :
- Les actifs travaillant près de leur domicile réalisent plus d’activités en passant moins de temps à se déplacer,
- Les actifs mettant plus d’une heure à se rendre au travail consacrent encore un quart de leurs déplacements à des motifs personnels.
La mobilité des séniors
Cette fiche analyse la mobilité des personnes à la retraite, quel que soit leur âge.
Les retraités représentent 16% de la population francilienne (soit 1 point de plus qu’en 2001). Leurs déplacements sont majoritairement liés aux loisirs et aux achats :
- 31% de déplacements domicile-achats,
- 31% de déplacements domicile-loisirs,
- 12% de déplacements domicile-affaires personnelles.
Les habitudes de déplacement diffèrent selon l’âge :
- Les jeunes retraités ont un lien privilégié avec la voiture,
- L’usage des transports collectifs croît avec l’âge (notamment le bus),
- Avec l’âge, les déplacements sont moins nombreux, moins longs et se font plus souvent à pied.
La mobilité dans le périurbain
Cette fiche analyse la mobilité des habitants du périurbain.
En Île-de-France, la mobilité en voiture a diminué au profit notamment des transports collectifs. Le périurbain est le seul territoire où la voiture a continué à progresser. Les habitants du périurbain parcourent chaque jour des distances plus importantes pour des durées moyennes de déplacement comparables au reste de la région.